domus ecclesiae de doura europos

35 « Deux graffiti en grec trouvés dans la salle peuvent être pertinents pour la mentalité religieuse de la communauté chrétienne : “Christ (avec vous). 181, and 124 [1941]: 5-35, esp. 66 Kraeling, The Excavations at Dura-Europos… The Synagogue, pl. La cité a été fouillée en 1922 et 1923 par l'armée française sous la direction de Franz Cumont, et de 1928 à 1937 par une équipe franco-américaine dirigée par Michel Rostovtzeff. Au cours de cette première phase furent mis au jour le temple des dieux de Palmyre, le temple d’Artémis, le centre-ville, l’agora, la Tour des Archers, d’autres édifices et des tombes, ainsi que de nombreux manuscrits. Autrement, en plus d’un possible malentendu sémantique, dans une ville comme Doura Europos, si riche en symboles religieux et en art, les catéchumènes risquaient de ne pas saisir le sens théologique du cycle iconographique du baptistère dans son intégralité. Il est l'un des plus importants édifices cultuels découverts à Doura avec la synagogue et la domus ecclesiae. Deux d’entre elles, en particulier, font débat : d’une part, la procession des femmes qui occupe à la fois le mur est, sur lequel ne sont conservées que des traces de pieds, et le mur sud avec la porte (dont ne subsiste que l’extrémité inférieure) et les trois femmes qui avancent vers une ample construction blanche ; d’autre part, la peinture murale de la femme au puits. All structured data from the file and property namespaces is available under the. An Archaeology of Dura-Europos. La diffusion du christianisme en Syrie a des racines qui plongent jusqu’à l’époque apostolique : de 47 à 55 ap. 61 La Didascalia apostolorum recommande la présence de diaconesses pour les baptêmes de femmes : « Premièrement, quand les femmes se plongent dans l’eau, il est requis qu’elles soient ointes par les diaconesses avec de l’huile d’onction lorsqu’elles entrent dans l’eau. 2 (Bibliothèque de la Pléiade 516), Paris, Gallimard, 2005, p. 655-656. Domus ecclesiae de Dura Europos (Siria), siglo III. Sous la domination romaine, une maison privée située le long du mur d’enceinte fut transformée en domus ecclesiae. 16 Les documents privés sur papyrus trouvés à Doura Europos et les graffiti des maisons privées fournissent une idée de la vie économique de la cité durant la période romaine, qui est celle d’une situation de bien-être ; les citoyens étaient en grande partie des commerçants, capables de prêter de l’argent et d’aller vendre leur marchandise à la campagne. Une attention au rapport entre le lieu — et par conséquent le rite baptismal qui y fut célébré — et les scènes qui y sont représentées, a ouvert des perspectives intéressantes sur l’initiation chrétienne des origines48. 26Les peintures murales présentes à cet endroit remplissaient incontestablement un rôle dans le processus initiatique des catéchumènes. Ou bien s’agit‑il en définitive d’une interprétation, adaptée selon les époques, les styles, les artistes et les commandes ? Il s’agirait d’une convention picturale connue à Doura, qui se retrouve dans certaines peintures de la synagogue et du temple de Bel66 : Si l’on en juge par la position des pieds orientés vers la gauche, il semblerait que les figures se seraient à peine déplacées ou seraient en train de le faire en une sorte de procession qui les dirige vers l’événement en train de se produire sur leur droite67. 16Sur la base d’une inscription découverte sur le crépi, les archéologues considèrent que la domus ecclesiae fut construite en 232/233 et transformée en espace ecclésial en 240/24139. Cette identification a été mise en doute par certaines études81 considérant qu’il s’agit plutôt de la première représentation de la Vierge Marie recevant l’annonciation au puits82, thème cher à l’iconographie ultérieure liée à cet épisode dans l’Orient chrétien. 58 Pergola, « La discussa scena delle donne al sepolcro », p. 318. Au cours de la période hellénique, la cité devint un point de passage crucial pour les déplacements le long de l’Euphrate. Λαμπάς devrait donc être traduit par « torche », c’est-à-dire un bâton enveloppé d’un tissu imbibé d’huile qui convient mieux à l’identification de la scène avec la procession des vierges folles et des vierges sages. Dans l’angle nord‑est était placé le baptistère, dans une petite pièce. The aim is to put forward the value of these paintings as forming a cycle with a mystagogical dimension, and with the purpose of expressing the Christian mystery in relation with the liturgical rite. Corpus 1), Milano, Jaca Book, 2006, p. 209. 3 (Forschungen zur Islamischen Kunst 1), Berlin, D. Reimer, 1911. 97 « Les artistes qui ont produit les premières images chrétiennes ont travaillé dans le cadre des idées et des pratiques de l’art visuel antique en général. Par ailleurs David serait vêtu comme un soldat romain et Goliath comme un ennemi païen typique. The article begins by exposing in a detailed manner the historical and geographical context of the city, the origins of its Christian community, and the findings of the archaeological excavations that followed the fortuitous discovery of the site in 1920. La petite chambre, sur le côté ouest de la maison à la sortie du baptistère, a pu être utilisée pour la catéchèse, « mais toute attribution est conjecturale44 ». En tout cas ils confirment l’appartenance des propriétaires à l’armée (Kraeling, The Excavations at Dura-Europos… The Christian Building, p. 16). ], Dura-Europos, p. 188-199 [p. 195]). La Doctrine d’Addaï est la version syriaque des Actes de Thaddée, transmise par certains manuscrits des ve-vie siècles. Uné église de maison, en latin domus ecclesiae, est un lieu de culte chrétiens aménagé dans une maison. 31 Adversus haereses I, 13-21. Keywords – Doura Europos. J.-C. et a eu une diffusion notable jusqu’à l’hellénisme ; il a été adopté dans l’art romain et chrétien. On ne sait pas qui était responsable d’expliquer le contenu de chacune des peintures ainsi que le sens du programme iconographique, et l’on ne connaît pas les circonstances ni les supports à travers lesquels cette « catéchèse » était administrée, mais on peut au moins supposer que les catéchumènes étaient capables de comprendre les images qu’ils observaient, leur rôle expressif, la complémentarité des significations entre les peintures et les rites baptismaux grâce à un processus qui avait lieu avant le rituel lui-même. 5On ne saurait traiter de Doura Europos sans rappeler la découverte fortuite et extraordinaire de cette cité ensevelie dans le sable des siècles : ce bref excursus permettra de mieux comprendre la richesse du matériel retrouvé, l’abondance des études scientifiques relativement récentes, qui sont potentiellement en devenir si devaient s’ouvrir de futurs chantiers archéologiques susceptibles de fournir de nouvelles données et d’enrichir les nombreux résultats déjà obtenus. 32L’iconographie serait donc plus proche d’une procession nuptiale que d’un cortège funèbre80. Tra culti pagani e gnosi cristiana : itinerari storicoreligiosi sulle orme di Ugo Bianchi [Hierá. 41Il se pose enfin une question qui est rarement considérée dans ses implications les plus fondamentales : l’examen des peintures du baptistère de Doura Europos en tant que plus anciens témoins de l’iconographie cultuelle chrétienne, réalisées après deux siècles durant lesquels le christianisme a pratiqué l’aniconisme111. Jusqu’à sa destruction, cinq cents ans environ après sa fondation, elle fut la quintessence d’une cité frontière, un melting pot de cultures, un condensé de religions, un triomphe d’expressions artistiques différentes5. Une dizaine d’années plus tard, le mur ouest de la salle à manger a été démoli afin de créer un espace rectangulaire long et étroit (5 × 13 m) avec une estrade contre le centre du mur est » (L. M. White, The Social Origins of Christian Architecture, vol. En 1928 commença la grande période des fouilles de Doura Europos, conduite par l’université de Yale en lien avec l’Académie des inscriptions et belles‑lettres. « L’apparence standard du berger — jeune et imberbe, avec une tunique courte et des bottes, portant un mouton (agneau, brebis ou bélier) sur ses épaules — se retrouve dans presque tous les types de support, du plus précieux au plus commun : fresques, sculptures, verre, mosaïque, gemmes, et lampes et bols en terre cuite. J.-C. environ, l’apôtre Paul prêche à Antioche, suivi par Barnabé qui poursuit sa mission. Bible, Art and Ritual at Dura-Europos, Syria (Synkrisis), New Haven, Yale University Press, 2016, p. 20-22. Le paralytique guéri est debout sur l’eau, comme Jésus, qui le domine. Nous sommes, bon gré mal gré, obligés de remarquer son absence et d’essayer de l’expliquer. 2Cette colonie macédonienne, établie sur un site que les Assyriens avaient utilisé, dès le début du second millénaire av. 69 Voir Peppard, The World’s Oldest Church, p. iii. V, p. 155-201. Accueil > Keywords > Doura Europos. Les campagnes de fouilles furent nombreuses. 53 Peppard, The World’s Oldest Church, p. 48. The Parchments and the Papyri », Greek, Roman and Byzantine Studies 5/3, 1964, p. 215-225. Le contexte baptismal ne lève pas le doute : la présence de la Samaritaine conclurait de manière opportune le parcours des catéchumènes, appelés à boire l’eau du Christ et à devenir une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle (Jn 4, 14). James Henry Breasted, égyptologue de l’université de Chicago, déjà sur place dans le Haut Tigre pour certaines fouilles, accepta l’invitation mais ne put examiner le site avec l’assistance militaire anglaise qu’une journée, car il était devenu nécessaire d’évacuer cet avant-poste. 106 T. Velmans, en se référant à l’art byzantin, met en évidence le lien entre iconographie et théologie, qui mérite d’être valorisé plus soigneusement, même pour les peintures murales du baptistère de Doura : « Le style byzantin a connu différentes étapes de l’évolution, mais en obéissant toujours à certains principes de base. Les catéchumènes qui passaient la porte du baptistère, probablement avec des torches en main, avaient en face, comme première représentation, une porte ouverte peinte sur le mur [pl. Le motif de l’homme portant un animal sur ses épaules, un veau ou une chèvre, apparaît dans l’art grec à la fin du viie siècle av. Si, comme on peut le déduire avec vraisemblance, la conversion fut le moteur de la diffusion du christianisme à Doura Europos, cette dimension devrait être soigneusement prise en compte à propos du possible rôle narratif et théologique des représentations religieuses dans le baptistère. 59 La représentation du baptistère de Doura se réfère à la version johannique, où la guérison du paralytique a lieu à la piscine de Bethzatha (Jn 5, 1-18). 3 : Plan reconstitué du bâtiment chrétien avec les emplacements des peintures murales, Pl. 46 Elsner, « Cultural Resistance and the Visual Image », p. 299. Parmi ces facteurs, il y a indubitablement l’emplacement géographique, de confins et de passage, qui favorisait la rencontre, la fréquentation, l’échange et l’influence réciproque entre ethnies, religions et cultures différentes, dans l’organisation de la vie quotidienne et dans certains choix liés au culte et à l’art religieux. 84 La peinture murale conserve deux lignes qui forment une sorte d’arc-en-ciel, sur le dos de la femme. 11], dont l’un (le gauche) est représenté de face, orienté vers le bas et légèrement incliné vers la gauche, et l’autre (le droit) à plat, de profil. Au contraire, il souligne la nécessité de considérer les différentes scènes comme capables d’exprimer un message, de manière autonome, bien que clairement liée à une histoire salvifique antérieure. Des confirmations sont également fournies par des auteurs syriens chrétiens du début du iie siècle : Ignace d’Antioche, Tatien le Syrien, Bardane d’Édesse et Paul de Samosate. 49 On s’étonne de ne pas trouver dans la collection de la Yale University Art Gallery une reconstruction de l’ensemble du baptistère avec la disposition des peintures sur les quatre murs respectifs et l’indication des deux portes, l’emplacement des fonts baptismaux et le vestibule. 72 Voir le Codex Purpureus Rossanensis, fol. 32 J.-C. Fredouille, Tertullien. Études IV. ), Mariam, the Magdalene, and the Mother, Bloomington, Indiana University Press, 2005, p. 123-152 (p. 132). 98 « Les programmes iconographiques du baptistère du bâtiment chrétien et de la salle de réunion de la synagogue auront vraisemblablement été conçus principalement par des chefs religieux de chaque communauté, peut-être avec l’aide de livres contenant des modèles et d’autres sources » (McClendon, « The Articulation of Sacred Space », p. 161). Les deux premières se déroulèrent en 1922 et 1923, dirigées par le belge Franz Cumont sous l’égide de l’Académie des inscriptions et belles‑lettres. Le christianisme serait donc arrivé à Doura Europos à travers des soldats : « Les chrétiens de Doura étaient probablement des gens d’origine étrangère, recrutés au moins en partie parmi les hommes qui servaient comme soldats dans l’armée romaine34. Alle origini dell’iconografia della resurrezione di Cristo », Rivista di Archeologia Cristiana 86, 2010, p. 315-322 [p. 318, n. 9]). A Doura nous en sommes sûrs : cette domus De est bien la plus ancienne église que nous connaissions. En effet, la reconstruction de la littérature baptismale du iiie siècle, riche et structurée, n’est pas une procédure simple et par ailleurs le manque d’indications précises, auquel il faut ajouter la nature composite de la communauté chrétienne de Doura Europos, ne permet pas d’identifier avec certitude quels textes étaient utilisés pour la célébration du baptême ni de déterminer si des additions et des adaptations ont été faites à la liturgie88 au fil des ans. 74 Peppard, The World’s Oldest Church, p. 117. Pour indiquer précisément une lampe à huile avec mèche, le grec a le terme λύχνος (luchnos). Les ruines de Doura Europos conservent plus de peintures murales que toutes les cités du monde romain et oriental, à l’exception de Pompéi et d’Herculanum. 10 C. Hopkins, The Discovery of Dura Europos, New Haven, Yale University Press, 1979; C. H. Kraeling, The Excavations at Dura-Europos Conducted by Yale University and French Academy of Inscriptions and Letters. 95 « Le paralytique et Pierre servent de modèles pour les baptisés : malgré la puissance de l’eau, ils doivent avoir foi en la puissance de Jésus, Seigneur de l’eau » (Peppard, The World’s Oldest Church, p. 95). Cette thèse est souvent reprise : « Ces scènes constituent un programme unique et enveloppant, centré non sur des textes mais sur des personnes se soumettant au rituel du baptême à l’intérieur de la pièce » (T. K. Thomas, « Art Historical Frontiers : Lessons from Dura-Europos », dans : Chi – Heath [éd. Alle origini dell’iconografia della resurrezione di Cristo ». 48 G. P. Pagoulatos, Tracing the Bridegroom in Dura: the Bridal Initiation Service of the Dura-Europos Christian Baptistery as Early Evidence of the Use of Images in Christian and Byzantine Worship, Piscataway (NJ), Tigris, 2008. (Dumbarton Oaks Studies 28), Washington, Dumbarton Oaks Research Library and Collection, 1990, p. 84. , « The Articulation of Sacred Space in the Synagogue and Christian Building at Dura-Europos », dans: Tracing the Bridegroom in Dura: the Bridal Initiation Service of the Dura-Europos Christian Baptistery as Early Evidence of the Use of Images in Christian and Byzantine Worship. Domus ecclesiæ de Doura Europos. 100 « Avec le progrès des études, il a été possible de constater que le premier art des bâtiments de culte et celui des premiers cimetières chrétiens se ressemblent de façon surprenante, et que les scènes du baptistère de Doura Europos et la zone I de San Callisto coïncident dans les schèmes et les significations » (Andaloro, L’orizzonte tardoantico, p. 209). Non illustr . The Middle Euphrates, Mesopotamia and Palmyra under Roman Control (Monographs in Classical Studies 7), London, Routledge, 2008, chap. Cet emplacement a encouragé le choix de Doura Europos comme ville de garnison, ce qui détermina ensuite non seulement la construction et la disposition des édifices et des fortifications, mais encore le type d’activité de la majeure partie des habitants et par conséquent la formation qu’ils reçurent. et renvoie au site de voyagiste cityzeum. IV, p. 111-154. […] La Samaritaine sans Jésus, c’est l’âme avant la circoncision, qu’elle soit, comme dit Théophile d’Antioche, prisonnière de la Loi de Moïse ou esclave des sens. Pour en finir avec quelques clichés (Protestantismes), Genève, Labor et Fides, 1999 ; F. Boespflug, La pensée des images, Montrouge, Bayard, 2011 ; F. Boespflug – E. Fogliadini, Dieu entre Orient et Occident : le conflit des images. Malgré le peu de temps à disposition, l’expédition fut particulièrement fortunée : elle put découvrir l’inscription qui rendit possible l’identification du site et de mettre au jour certaines parties du sanctuaire, dont « le mur avec une peinture imposante très colorée, figurant un groupe grandeur nature de onze personnes participant au culte9 ». North – T. Rajak (éd. Mélanges patristiques offerts au cardinal Jean Daniélou, Paris, Beauchesne, 1972, p. 175-185. Ce souvenir de l’origine du péché humain a eu pour effet de mettre en évidence le salut reçu au baptême comme pardon des péchés101. Bible, Art and Ritual at Dura-Europos, Syria. First-Century Wall Paintings from the Fortress of Dura on the Middle Euphrates. Dans l’ordre de leurs publications respectives: The Clash of Gods: A Reinterpretation of Early Christian Art, The Religion of the Mithras Cult in the Roman Empire. ... Lunette de l'arche et paroi adjacente de la maison des chrétiens de Doura Europos Doura Europos, Syrie Yale University art Gallery. (Handbuch der Orientalistik 1/105), Leiden, Brill, 2013; S. Art and Judaism in the Greco-Roman World. Français : Domus ecclesiae (église) de Doura Europos ... Media in category "Dura Europos domus ecclesiae" The following 19 files are in this category, out of 19 total. J.-C.); voir également S. H. Werlin, Ancient Synagogues of Southern Palestine, 300-800 C. E. Living on the Edge (The Brill Reference Library of Judaism 47), Leiden, Brill, 2015, en particulier chap. La visée est de faire émerger le récit que l’art figuratif chrétien a écrit avec des formes et des couleurs constituant une narration doctrinale qui ne devait pas être lue en termes entièrement dépendants du texte écrit, mais qui mérite d’être écoutée dans toute sa force expressive. The Excavations at Dura-Europos Conducted by Yale University and French Academy of Inscriptions and Letters. 34Les différentes scènes du baptistère ont été lues à juste titre comme un cycle organique, conçu pour transmettre un message aux catéchumènes, « un cycle de peintures murales qui, autant par leurs sujets que par leur disposition, proclament leur valeur dogmatique86 ». Bien que les peintures murales du baptistère aient la force d’exprimer explicitement le message chrétien de la rédemption, de l’alliance, de l’appartenance à une nouvelle communauté, la compréhension de ce message dépend d’une explication préalable.

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